Professeur Leonel Madrid
martes, 1 de diciembre de 2015
Biographie de Patrick Suskind
Patrick Süskind est un écrivain et scénariste allemand. Il
est né le 26 mars 1949 à Ambach (code postal 82541) sur le lac de Starnberg (am
Starnberger See), en Bavière près de Munich. Il étudie l’histoire (histoire
médiévale et contemporaine) et la littérature à Munich et à Aix-en-Provence. Il
travaille ensuite comme scénariste pour la télévision.
Il écrit une pièce théâtrale à un personnage : "La Contrebasse",
qui sera jouée pour la première fois à Munich en 1981. Elle sera publiée en
1984. Cette pièce est jouée régulièrement depuis sa création en Allemagne et a
été jouée à Paris avec Jacques Villeret, dans le rôle titre.
Le Parfum est son premier roman édité pour la première fois
en 1985 à Zurich, sous le titre Das Parfum, Die Geschichte eines Mörders, puis
traduit en français par Bernard Lortholary en 1986 avant d'être réédité par
Fayard. Il vaut à son auteur un succès mondial. Il a d'ailleurs fait l'objet
d'une adaptation au cinéma en 2006 : Le Parfum, histoire d'un meurtrier.
Suskind nous fait part dans Le Parfum de son talent diabolique de la
description, notamment celle des odeurs. Une écriture fine et fluide, un récit
efficace sont les armes de cette œuvre, qui sans nul doute fait partie des
chefs d'œuvre du 20esiècle en matière de littérature. Un roman incontournable
qui change notre perception du monde des odeurs!
Un parcours universitaire avant des études littéraires, Une œuvre théâtrale
Patrick Süskind se trouve être un écrivain allemand, qui
gagne à être connu. Celui-ci est né en Allemagne, à Ambach, plus exactement, à
proximité du très connu lac de Stamberg, en Bavière. Il est plus exactement, né
le 29 mars 1949. Il fat savoir qu’avant de s’intéresser à la littérature,
Patrick Süskind a d’abord suivi des études d’histoire médiévale et
contemporaine, dans la très grande ville universitaire allemande, de Munich.
Puis de l’histoire, il se lancera finalement dans un parcours universitaire
littéraire, tout d’abord à Munich, puis en France, au cœur de al jolie ville
d’Aix en Provence, qui dispose d’une université renommée dans le monde entier.
Ceux sont donc ses études littéraires françaises, qui le mèneront finalement,
vers l’activité de scénariste pour la télévision française. Un métier qui lui
permettra de faire de nombreuses rencontres, et d’évoluer alors très
rapidement, dans le monde professionnel littéraire.
Une œuvre théâtrale
En
parallèle de cette activité de scénariste pour la télévision, Patrick
Süskind va également s’intéresser au monde du théâtre. Il décide donc de
rédiger une pièce de théâtre, pour un personnage. Cette pièce se nomme
La Contrebasse. Cette pièce qui rencontre encore aujourd’hui un franc
succès, a été jouée pour la première fois, dans sa ville de cœur, à
savoir Munich, et ce, en 1981. Face au succès rencontré, cette œuvre fut
ensuite publiée en 1984. Une véritable reconnaissance pour ce
scénariste de qualité, passionné de littérature depuis toujours. Depuis
sa création en 1981, cette pièce est encore très souvent jouée en
Allemagne, et a d’ailleurs même, été interprétée par Jacques Villeret, à
Paris, dans le rôle titre. Une véritable reconnaissance pour Patrick
Süskind, au vu de la célébrité de Jacques Villeret, et de son
incomparable talent d’acteur.Le Parfum resume
Le roman Le Parfum de Patrick Süskind commence avec la
naissance de son personnage principal en 1738. Cette première partie du roman, concernant
les chapitres 1 à 22, il y en a 51 au total, se déroule exclusivement à Paris
et concerne le héros jusqu’à ses 18 ans. Jean Baptiste Grenouille naît dans les
étals d’un marché à côté de poissons et de légumes. Il est aussitôt abandonné
par sa mère qui n’en est pas à sa première fois. Cela lui vaudra une rapide
exécution par décapitation. Le jeune garçon est donc orphelin et verra ses
nourrices successives le refuser. Il est considérer comme trop anormal, il n’a
pas d’odeur, ou considéré comme trop vorace. L’enfant est même confié au Père
Terrier qui lui aussi le trouvera trop inquiétant à cause de son absence
d’odeur. C’est une certaine Mme Gaillard, qui n’a aucun odorat, qui va le
recueillir mais l’élever dans des conditions désastreuses, laissant l’enfant
voué à lui même. A l’âge de 9 ans, l’enfant est confié à un maître
d’apprentissage, un tanneur. Il lui apprend le métier mais surtout exploite le
jeune enfant en lui faisant faire les tâches les plus ingrates et les plus
difficiles. Grenouille tombe malade mais survit. Il gagne le droit à l’âge de
12 ans d’avoir une heure par soir pour sortir. Il en profite pour explorer
Paris et les multiples senteurs d’une ville très animée. A l’âge de 15 ans, en
1753, Jean Baptise Grenouille découvre un soir une odeur qui met son esprit en
alerte. Son sens olfactif particulièrement développé lui permet de retrouver
cette odeur, celle de la peau d’une jeune femme. La puissance d’évocation de
cette odeur pour Grenouille lui fait perdre la raison, il veut conserver cette
odeur coûte que coûte. Il en coûtera la vie à la jeune fille qu’il étrangle
pour pouvoir se repaître à volonté de cette odeur. Ce passage va être le moment
fondateur de Jean Baptiste Grenouille. Il se savait particulier, né avec un don
pour les odeurs lui qui n’en avait pas. Il venait de trouver un destin à son
envergure. Il allait devenir le plus grand parfumeur de tous les temps. Pour
cela, il se fait embaucher chez Baldini, un parfumeur de renom à paris dont
Grenouille conçoit les nouveautés qui font fureur auprès de la clientèle. Le
génie de Grenouille n’est pas mis en avant. Se remettant d’une grave maladie,
il décide de partir vers Grasse où, dit-on, les parfumeurs excellent avec de
nouvelles techniques. Grenouille décide donc de rejoindre le centre de la
France. Nous sommes en 1756.
La seconde partie de l’histoire de Grenouille couvre de ses
18 à 25 ans sur 12 chapitres. Alors qu’il quitte Paris pour Grasse, voyageant
le long des routes de France, il découvre à quel point il aime la solitude et
qu’il ne supporte plus le contact des autres. Il trouve la solution à son
problème en s’enfermant dans une grotte dans le Cantal durant 7 ans. Tel un
ermite, il revivra ses expériences du passé. Il se rappelle toutes les odeurs
qui ont traversé sa vie. Celle de sa première victime étant le point d’orgue.
Il passe 7 années coupé de tout contact humain. C’est d’une façon tout à fait
spontané qu’il sort de sa solitude en se rendant compte un jour que lui même
n’a pas d’odeur. C’est alors qu’il repart pour Grasse continuer le chemin de
son destin, celui de devenir le plus grand parfumeur. Avant de rejoindre la
ville des parfums, il fait une halte à Montpellier où il est pris sous l’aile
du Marquis de la Taillade-Espinasse, noble épris de science. C’est au contact
de cette vie qu’il se décide à se créer un parfum puisque son corps n’en dégage
aucun. Il en parvient à la conclusion qu’il doit créer pour lui même une odeur
si puissante qu’elle influencerai le coeur des hommes pour pouvoir se faire
aimer d’eux. Son séjour à Montpellier est de courte durée. Il sait que pour
trouver le parfum ultime, seule la ville de Grasse peut être sa destination.
La troisième partie, composée de 16 chapitres, relate les 3
années suivantes de la vie de Grenouille. Il parvient enfin au terme de sa
marche. La ville de Grasse est pour lui une révélation. Les nouvelles odeurs
sont nombreuses, les techniques de travail différentes. Surtout, il capte pour
la première fois le parfum d’une jeune femme prénommée Laure dont il lui semble
être l’odeur la plus parfaite. Il décide donc de la faire sienne. Non
brutalement comme à Paris mais de façon à pouvoir conserver l’essence de cette
jeune fille afin d’en faire son parfum. Grenouille s’améliore encore malgré ses
succès parisien. Il finit par copier l’odeur d’être humain. Cela nécessite
toutefois de les tuer. Il ne recule pas devant la tâche au point de faire 24
victimes, toutes des jeunes filles de Grasse. Les pères de la ville, en
particulier le premier notable qui n’est autre que le père de Laure,
s’affolent. Il faut trouver une solution pour protéger les jeunes femmes. La
solution pour Laure est trouvée en l’envoyant se marier à La Napoule
(aujourd’hui Mandelieu-La-Napoule dans les Alpes Maritimes). Toutefois,
Grenouille ne peut que remarquer que son odeur chérie est partie de la ville.
Il décide de la suivre car il se sent prêt à passer à l’acte. Il n’aura pas de
mal à la pister et il va la retrouver dans une auberge. La nuit venue, il
entrera dans sa chambre pour l’assassiner. Il lui rase les cheveux, s’empare de
sa chemise et de son odeur grâce aux techniques qui a apprises en étant
parfumeur. Le crime met la ville en panique. Tout est fait pour retrouver le
meurtrier et très vite les soupçons se portent sur Grenouille. Son arrestation
ne tarde pas et il est aussitôt reconnu coupable et condamné à mort pour le
lendemain de son arrestation. Il semble assez indifférent au sort qui lui est
réservé. Mais alors qu’il va être emmené à l’échafaud, il se verse une goutte
du parfum qu’il a créé à partir du corps de Laure. Le miracle a lieu.
Grenouille est parvenu au parfum ultime, celui qui influencera le regard des
autres Hommes. Grenouille est gracié, recueilli par le père de la dernière
victime. Cela n’empêche pas Grenouille de quitter Grasse la nuit venue. Il
repart vers Paris.
le pigeon resume
Jonathan Noël, environ 50 ans, a eu une enfance difficile
mais a réussi à trouver un équilibre dans une vie hyper routinière, dans un
confort minimal. Un jour sa vie est bouleversée par l'arrivée d'un pigeon qui
le terrifie.
Voici un court roman, plutôt une nouvelle. Cette histoire
est bien écrite du point de vue littéraire, mais je ne comprends toujours pas
comment on peut avoir peur d'un pigeon : rien ne montre dans l'histoire que le
pigeon est terrifiant. On a à faire à une phobie d'un homme envers un oiseau...
Je n'ai pas trouvé ce roman intéressant et j'étais heureuse du coup qu'il ne
fasse que 88 pages.
Sur l'amour et la mort resume
Ce court essai de Süskind n’a ni la densité ni la profondeur
du célèbre livre de Denis de Rougemont « L’amour et l’occident », qui portait
sur le même thème. Il se lit néanmoins avec plaisir grâce à la verve de
l’auteur, souvent drôle et provocante, et à sa culture, notamment relative au
romantisme allemand (Novalis, Kleist, etc.).
En fait, on a l’impression que Süskind a eu peur
d’effaroucher son lectorat par un ouvrage trop sérieux et aride. Il multiplie
les exemples triviaux et évoque, en termes familiers et parfois parodiques, les
thèmes philosophiques et religieux (je pense par exemple à sa description
férocement comique de la résurrection de Lazare par Jésus) qui servent à la
démonstration de sa thèse, iconoclaste mais aussi un peu simpliste. Celle-ci
est en effet très simple : alors que l'Amour est censé élever l’esprit, il
n’est le plus souvent qu’un magma de vulgarité et d'abêtissement car il a été
corrompu par la fascination de la Mort introduite par le christianisme.
Süskind commence par des exemples représentatifs de la
médiocrité de l'époque. Il décrit tout d'abord un couple de jeunes en voiture
dans un embouteillage, qui se léchouillent et se tripotent pour choquer le
bourgeois, puis un couple de vieux musiciens énamourés et enfermés, presque
comme des autistes, dans une bulle sirupeuse de sentiments grandiloquents.
Süskind évoque enfin un grand écrivain, qu'il ne nomme pas, qui nourrit son
inspiration dans l'amour, impossible à assouvir, qu'il éprouve pour un garçon
d’hôtel et dans les souffrances de la frustration.
Pour Süskind , le sentiment moderne de l’Amour a perdu la
noblesse et la beauté de l’idéal grec car il a été dénaturé par le
christianisme qui a introduit la Mort dans la sphère de l’Amour. Süskind
dénonce, en des termes très durs et très drôles à la fois, l’action néfaste de
Jésus, qu’il présente comme un froid calculateur avide de pouvoir et non comme
un héraut de l’Amour. Les conséquences sont terribles pour l’Occident, qui
s’est mis à éprouver de l’amour pour la Mort. Wagner (dans son adaptation de
Tristan), Novalis et, surtout, Kleist, qui toute sa vie chercha une femme avec
qui il pourrait se suicider par amour (et finalement y parvint), incarnent avec
sublime les figures tutélaires de l’amour de la Mort, qui glaça d’effroi Goethe
car il éprouvait lui-même cette fascination qu’il cherchait à combattre…
Nouvelle, L'Histoire de Monsieur Sommer resume( en espagnol)
La historia del
Señor Sommer es un cuento corto escrito por Patrick Süskind e ilustrado por
Jean-Jacques Sempé en 1991.
El estilo
empleado por Suskind y las ilustraciones de Sempé, famoso por su colección El
pequeño Nicolás, dotan al cuento de una apariencia infantil y naif. A pesar de
ello es más que un cuento juvenil, ya que el protagonista se plantea cosas
demasiado profundas para un niño de su edad, y también se muestra la angustia
con la que vive el misterioso Señor Sommer.
El relato está
narrado en primera persona por el protagonista del libro, del que nunca se sabe
el nombre, y que siendo ya un adulto recuerda sus vivencias infantiles y sus
recuerdos del señor Sommer.
El protagonista
comienza la narración recordando su niñez en el pequeño pueblo de Obernsee,
cuando solía subirse a los árboles donde no oía las órdenes de su madre y de su
hermano mayor. Allí podía estar tranquilo y escuchar el crujido de las ramas y
el sonido de las hojas al caer, aunque esta afición le causó más de un disgusto
por culpa, en sus propias palabras de la ley de la gravedad y de las leyes de
caída libre de los cuerpos de Galileo Galilei.
En Obernsee
también vivía un hombre llamado señor Sommer, del que nadie sabía su nombre de
pila ni su profesión. Vivía en un sótano junto a su esposa, que se dedicaba a
la fabricación de muñecas que llevaba una vez a la semana a la oficina de
correos, tras lo que hacía la compra en las tiendas del pueblo para no volver a
salir de su casa hasta la semana siguiente. Nadie sabía de donde venían ni si
tenían otros parientes, lo único que se conocía es que un día la señora Sommer
llegó al pueblo en autobús y su esposo a pie.
Le Testament de maître Mussard resume
Au XVIIIe
siècle, Jean-Jacques Mussard, un orfèvre d'origine genevoise, s'est retiré,
fortune faite, dans une maison qu'il a fait construire à Passy. La découverte
dans son jardin d'une roche à coquillage l'entraîne, au terme d'une enquête
tourmentée, à la conclusion que la terre est en voie de " conchylisation
" : non seulement par suite de l'" inexorable cycle de l'eau ",
qui dissout progressivement les couches de surface de la planète, mais aussi
par la volonté du Grand Coquillage, divinité malveillante dont Mussard a percé
le secret, qui a décidé de " broyer le monde "... On retrouve dans
cette nouvelle les thèmes récurrents de l'œuvre de Patrick Süskind - angoisse
irraisonnée, solitude - et le goût de la parabole scientifique et historique,
comme dans Le Parfum.
XX siecle
Le XXe siècle est une
époque riche en évènements historiques qui ont marqué profondément le destin de
la planète et n’avaient pas de précédent comparable. Guerres mondiales, rôle
des grands États, développement des moyens de transport et de communication,
progrès sanitaires, évolution démographique, conquête des airs et de l’espace,
armes de destruction massive, génocides, tout concourt à faire de ce siècle une
période exceptionnelle dans l’histoire humaine, en ce qu’elle n’aura laissé
aucune partie de la planète à l’écart des bouleversements politiques et sociaux
qui l’ont émaillée.
Le Surrealisme
Le surréalisme est un mouvement littéraire et
artistique né après la Première Guerre mondiale ; ce mouvement succède au
dadaïsme. Le mouvement, défini par André Breton dans le Manifeste du
surréalisme publié en 1924, repose sur le refus de toutes les constructions
logiques de l’esprit et sur les valeurs de l’irrationnel, de l’absurde, du
rêve, du désir et de la révolte. André Breton, sur la définition du surréalisme
: « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit
verbalement, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée.
Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en
dehors de toute préoccupation esthétique
ou morale. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de
certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toutepuissance du
rêve, au jeu désintéressé de la pensée. »
Biographie de Jean-Paul Clébert
Jean-Paul Clébert est un écrivain français, né
en 1926 à Paris, et décédé le 21 septembre 2011 à Oppède dans le massif du
Luberon où il vivait depuis 1956.
Après avoir suivi ses études dans une
institution religieuse, il rejoint la Résistance française en 1943, il a 16
ans. Après la libération, il passe six mois en Asie puis revient en France. Il
mène alors une vie clandestine dans l´univers des clochards, ce qui lui inspire
son premier essai « Paris insolite » qu'il dédie à ses compagnons de dérive
Robert Giraud et Robert Doisneau.
Il passe encore quelques années dans la
capitale où il fréquente les derniers surréalistes et le premier groupe des
situationnistes (lire à ce propos Les bouteilles se couchent de Patrick
Straram, éditions Allia, 2006) qui aimaient se retrouver dans certains cafés de
Saint-Germain-des-Prés) avant de se retirer en 1956 dans le Luberon. Il
s´intéresse alors à l´histoire du Sud de la France et de la Provence (il
obtient en 1988 le prix littéraire de Provence pour l'ensemble de son œuvre sur
cette région).
Biographie de Jean Clair
Né le 20 octobre 1940 à Paris 6e (de son vrai
nom Gérard Régnier). Études aux Lycées Jacques Decour et Carnot à Paris,
Faculté des lettres et sciences humaines à la Sorbonne et Institut d’Histoire
de l'Art (Professeurs : André Chastel et Jean Grenier), Fogg Art Museum de
l'université Harvard aux États-Unis.
Docteur ès
lettres, Doctor of Philosophy in Art.
Conservateur assistant des Musées de France
(1966-69), Conservateur au Musée national d'art moderne (MNAM) (1969-79),
Professeur à l'École du Louvre (1977-80), Conservateur du cabinet d'art
graphique du Musée d'art moderne du Centre national d'art et de culture Georges
Pompidou (1980-1989), Conservateur général du Patrimoine (1989), Directeur du
musée Picasso (1989-2005), Directeur de la Biennale de Venise (Italie)
(1994-1995).
Lauréat de la fondation Fritz Winter (1988),
prix Psyché (1992), Médaille de l'histoire de l'art de l'Académie
d'architecture (1993). Lauréat de la Fondation Cino del Duca (2007).
Élu à l’Académie française, le 22 mai 2008, au
fauteuil de Bertrand Poirot-Delpech (39e fauteuil).
Biographie de Paul Eluard (1895-1952)
1895
|
Naissance, à Saint-Denis, en région parisienne, d'Eugène,
Emile, Paul Grindel, qui prendra le nom de Paul Eluard.
Son père, Clément Grindel est comptable, sa mère, Jeanne, est couturière. |
1900
|
Clément Grindel, qui a le sens de l'initiative, crée son
cabinet immobilier. Celui-ci va
vite prospérer.
|
1909
|
Eugène Grindel, qui est un très bon élève entre à l'école
primaire supérieure.
|
1912
|
Eugène Grindel obtient le brevet. Il a les poumons
fragiles. Sa mère part avec lui en vacances dans les montagnes suisses afin
de lui faire respirer l'air pur.
En décembre, les médecins diagnostiquent une tuberculose pulmonaire. Eugène doit interrompre ses études. Il part au sanatorium de Clavadel, en Suisse. Il y restera jusqu'en février 1914. Il y fait la connaissance d'une jeune fille russe, Helena Dmitrievna Diakonava, dont il tombe amoureux. Il la surnommera Gala. Eugène écrit ses premiers poèmes. |
1913
|
Le 1er décembre, il publie à compte d'auteur (grâce à
l'aide financière de son père) un petit recueil, Premiers poèmes,
sous-titré "Loisirs, Pierrot, Les cinq rondels de tout jeune homme."
Ce recueil est signé Paul-Eugène Grindel.
|
1914
|
Paul et Gala envisagent le mariage, mais Mme Grindel
calme leurs ardeurs. Gala rentre en Russie. Paul, dont l'état de santé s'est
amélioré, revient en France en février.
Le 3 août, Paul est mobilisé, et devient infirmier dans un hôpital militaire de la Somme. Il est envoyé sur le front comme infirmier et est le témoin de terribles hécatombes. |
1916
|
En Août, au front, il fait paraître un recueil de dix
poèmes (polycopié par lui-même à 17 exemplaires ) intitulé Le Devoir.
Il signe Paul Eluard, du nom de sa grand-mère maternelle. Il y exprime son
horreur de la guerre; effroi qui ne le quittera plus.
En Septembre, Gala revient en France
|
1917
|
Paul épouse Gala. Elle sera la première inspiratrice de
sa poésie et aura sur sa carrière poétique une influence déterminante.
Paul Eluard publie Le Devoir
et L'Inquiétude.
|
1918
|
Naissance de Cécile, leur fille.
Paul Eluard publie Les Poèmes pour la paix. Recueil remarqué par Paulhan qui le présente en 1919 à André Breton, Louis Aragon et Soupault. Eluard contribue, quelques années plus tard, à la création du groupe surréaliste, dont il sera l'une des figures les plus marquantes. |
1920
|
C'est, à Paris, l'année de dada ( mouvement fondé en 1916
par le poète roumain Tristan Tzara et qui est venu s'installer à Paris en
1919).
Eluard fonde sa Revue, Proverbe, à laquelle vont collaborer plusieurs dadaïstes. Il publie Les Animaux et Leurs hommes, Les Hommes et leurs animaux, un recueil illustré par des dessins d'André Lhote. |
1923
|
Rupture avec dada ( bagarre au Théâtre Michel entre Paul
Eluard et Tristan Tzara )
|
1924
|
Année de tension. Paul Eluard est en conflit avec son
père. Son couple connaît également des difficultés.
En mars, à la veille de la publication de Mourir pour ne pas mourir, dont il annonce que ce sera son dernier livre, il s'embarque sans prévenir à Marseille pour un voyage autour du Monde. Gala et ses amis le croient mort. Ce voyage va durer sept mois ; voyage mystérieux car Eluard n'en parlera pas et ne l'évoquera pas dans œuvre. Max Ernst et Gala le rejoignent durant l'été en Asie. En octobre, de retour en France, il participe au fameux pamphlet collectif, un Cadavre, contre Anatole France qui vient de mourir et qui symbolise aux yeux des surréalistes, l'homme de lettres officiel et grandiloquent. |
1925
|
Publication de Au défaut du silence
|
1926
|
Il adhère avec les autres surréalistes au parti
communiste. Il s'en fera exclure comme eux en 1933.
Il publie Capitale de la douleur, recueil dans lequel il exprime toute sa virtuosité poétique et à sa totale liberté d'expression. |
1929
|
Son couple connaît de graves tensions.
|
1930
|
Gala le quitte pour Dali. Il rencontre Maria Benz, une
belle alsacienne, à qui il donne le surnom de Nusch. Paul Eluard va vivre
avec Nusch, qui sera sa nouvelle muse et compagne, une nouvelle grande
histoire d'amour qui va durer jusqu'en 1946
|
1932
|
Publication de La Vie immédiate
|
1933
|
Exclusion du Parti communiste en raison de divergences
sur le modèle soviétique
|
1934
|
Publication de La Rose publique
|
1936
|
Publication
des Yeux fertiles
|
1938
|
Publication de cours Naturel dont l'un
des poèmes, La Victoire de Guernica est inspiré par le
célèbre tableau de Picasso
|
1939
|
Publication de Donner à voir
|
1940
|
Eluard sera l'un des grands poètes de la Résistance. Il
publie, dans la France occupée, de nombreux textes de réconfort et de
lutte.
Publication clandestine de : Le
Livre ouvert I
|
1942
|
Publication de clandestine de Poésie et
Vérité qui contient le célèbre poème Liberté que
les avions anglais parachuteront dans les maquis.
Eluard revient au parti communiste. Il y restera jusqu'à sa mort. |
1945
|
A la libération, Eluard est fêté par tous.
|
1946
|
En novembre, Nusch meurt brutalement d'une hémorragie
cérébrale. Cette mort provoque son désespoir, et le fait songer au suicide.
|
1947
|
Publication de Le temps déborde, avec des
poèmes dédiés à Nusch écrits avant et après sa mort
|
1949
|
Il rencontre Dominique, sa dernière compagne.
|
1951
|
Il épouse Dominique. Elle lui inspire les magnifiques
poèmes d'amour de son dernier recueil : le Phénix.
|
1952
|
Eluard est très malade. Deux mois avant sa mort, il
publie Les sentiers et les routes de la Poésie.
Il meurt le 18 novembre, à 57 ans, suite à une crise cardiaque. |
Biographie d’André Breton
Le poète et
écrivain français André Breton (1896-1966) fut le principal fondateur du
surréalisme, le seul artiste, avec Benjamin Péret, à avoir appartenu au
mouvement depuis son origine et jusqu'à sa mort. En 1924, c'est lui qui pour la
première fois décrit le surréalisme dans le premier Manifeste, puis, la même
année, il contribue à la création du Bureau de la recherche surréaliste. Louis
Aragon, Robert Desnos, Paul Éluard, René Magritte, Giorgio De Chirico, Philippe
Soupault, Marcel Duchamp, Salvador Dalí et Jacques Prévert sont quelques-uns
des plus connus de ses camarades écrivains, poètes, peintres, artistes en
somme. Nombre d'entre eux vont également adhérer au Parti Communiste français
pour soutenir leurs idées de révolution sociale : Breton rejoint le parti en
1927 et en est expulsé en 1933.
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